Coutumes et traditions

Les biens sont hérités en ligne maternelle, donc de mère en fille. C’est la propriété collective de la lignée. La maison conjugale appartient à la femme et le mari n’y vit que tant qu’il est son époux. A la suite d’un divorce, le mari déménage et va soit dans la maison de sa nouvelle femme, soit retourne dans sa maison familiale.

 

Pour les terres agricoles, l’homme jouit des terres de sa sœur et à partir de son mariage, celles de sa femme, mais n’a aucun droit dessus.

 

La polygynie est une particularité des Comores. Un homme peut avoir quatre femmes simultanément. Il est obligé de partager équitablement son temps entre elles selon les lois de l’islam.


Les fiançailles

C'est l'union légale devant le cadi.

Le grand mariage

 

Appelé également "Anda", il relève d’un cycle d’obligations sociales. Il est nécessaire pour prendre sa place parmi les notables du village. Le notable peut parler en réunions publiques, jouir du respect de la population, avoir beaucoup d’argent (certains pensent que c’est du gaspillage). Par contre ces sommes énormes d’argent contribuent à l’économie du pays : viande, salade, légumes, lait, farines pour les biscuits ; habits et bijoux font partie de l’économie du pays .

Le mariage

Le premier acte est la distribution du riz pour les villageois, accompagnée très souvent de danses de femmes.

Le jeudi soir, ce sont les cérémonies religieuses des hommes du village et des invités. Danse de femmes dans les rues ou sur la place pour annoncer l'évènement.

Le vendredi la danse des hommes s'appelle le "djaliko".

Le samedi la danse se nomme le "twarab".

Le dimanche c'est l'entrée rituelle du mari à la maison nuptiale avec des bijoux en or et le versement de la dote, c'est le "zifafa".

 

Toute la semaine se déroule avec des repas coutumiers. Au neuvième jour, la femme reçoit des vêtements, son trousseau.

La cérémonie se termine par l'abattage de boeufs. Le nombre montre la richesse des familles. C'est le partage de la viande pour tous les villageois.