L'historique de notre intervention pour les moustiquaires

 

Quels que soient l’âge et les occupations des personnes du village, la santé reste primordiale et il est capital de prévenir les maladies les plus répandues dans ce pays tropical par des moyens concrets.

 

Le paludisme sévit chaque année à La Grande Comore. Malheureusement au XXIe siècle, des enfants en meurent encore.

A Ifoundihé, beaucoup de villageois sont contaminés. Heureusement la forme neurologique est peu fréquente, mais les douleurs articulaires et la fièvre occasionnent d’énormes souffrances physiques et psychologiques, immobilisant les personnes atteintes.

 

 Comores Horizon décide de faire une enquête en mai 2005, pour recenser les moustiquaires existantes et leurs états. Les difficultés surgissent pour évaluer les besoins réels car souvent les enfants dorment à plusieurs dans un même lit et les couchettes ne sont parfois que des tissus ou tresses simplement posés à même le sol…

Seules trois familles possèdent une moustiquaire, mais elle sont trouées et en mauvais état donc inefficaces.

 

 

L’urgence apparaît : allouer des moustiquaires pour limiter l’épidémie. L’achat se fait en deux temps à cause d’un problème d’approvisionnement sur l’île. Au total 320 moustiquaires ont été distribuées.

 

 

Evaluation en fin 2006 :

Malheureusement il n’y a pas de recensement réel du nombre de personnes atteintes de paludisme car beaucoup de comoriens n’ont pas accès aux soins en raison de leur pauvreté.

Néanmoins, trois cas nous sont signalés pour l'année 2006. Ces personnes dormaient sans moustiquaires.

En conséquent cette évaluation portera uniquement sur la satisfaction des villageois et le bon usage, en enquêtant sur un échantillonnage de familles, nous permettant ainsi d’estimer si de nouveaux besoins se font sentir.

 

En résumé : grande satisfaction des villageois, qui reconnaissent l’efficacité des moustiquaires dans la lutte contre le paludisme. Par contre, la durée de vie est d’une année au lieu de trois ans en moyenne à cause des rats. Il semble nécessaire de se questionner sur la gestion des déchets qui privilégie la présence de ces nuisibles.